Comme les dernières années, la compétition internationale créée par Olivier Fort et le TC Petite-Île fin 2012, a eu lieu, cette saison, dans deux clubs du sud : la Tamponnaise Club municipal de tennis (TCMT) et le Tennis-club Dominicain, à L’Etang-Salé-les-Hauts.
L’étape tamponnaise
A la TCMT, les rencontres, orchestrées par la juge-arbitre, Maeva Thiébaud, ont eu lieu sur trois jours, du vendredi 15 au dimanche 17, au lieu des quatre jours prévus, et ce en raison de l’absence du tournoi féminin initialement prévu. Grâce à la formule adoptée, à savoir un TMC (tournoi multi-chances) permettant de multiplier les rencontres dans un format court, les jeunes garçons (de 12 ans maximum) ont pu s’en donner à cœur joie d’autant que le beau temps était, lui aussi, de la partie. Au final, c’est le Saint-Paulois Raphaël Braun (15/2), tête de série n° 1, qui l’emporte devant le Mauricien Alexandre Thévenet, assimilé 15/3, au terme d’un très belle finale.
Retour en images sur la dernière journée de la première étape :
La seconde étape au TC Dominicain
Après les terres battues tamponnaises, les 16 joueurs avaient rendez-vous sur les courts en dur de L’Etang-Salé-les-Hauts. Le changement de surface n’a pas empêché Raphaël Braun de l’emporter à nouveau, d’autant que ce type de court rapide est précisément celui de son club. Joueur très complet, il confirme ainsi son excellent niveau et son statut d’espoir n° 1 du tennis réunionnais dans sa tranche d’âge. Un autre Réunionnais très prometteur s’est illustré, le Dionysien du TCD Aurélien Govindin (15/3), qui a su se hisser en finale en disposant en demi du valeureux Mauricien Alexandre Thévenet. Au final, ce deuxième tournoi, orchestré par Alain Crescence, juge-arbitre, et Frédéric Guézello, aura pu se dérouler dans de bonnes conditions et sur trois jours seulement, du 18 au 20 décembre en raison, comme au Tampon, de l’absence de compétition féminine.
Retour en images sur la dernière journée de ce second tournoi :
Où sont les filles ?
Le point noir, on l’aura compris, c’est l’absence, aussi bien au Tampon qu’à L’Etang-Salé, de compétition féminine, et ce faute d’abord d’un nombre suffisant de joueuses engagées, et ensuite du fait que les rares volontaires étaient de niveaux beaucoup trop disparates pour constituer un tableau homogène, donc attrayant et intéressant. En outre, il n’y avait aucune féminine dans la seule délégation étrangère présente. Le problème est loin d’être nouveau, mais il ne cesse de s’aggraver : déjà, nous avions remarqué la faiblesse des effectifs féminins lors des deux récents tournois ITF U18 organisés en octobre à Saint-Paul et à Saint-Denis. Elle s’est confirmée récemment dans les tournois régionaux du début de saison, et surtout chez les jeunes comme ce fut le cas il y a quelques jours à la TCMT. Voilà un réel sujet de préoccupation : pourquoi les jeunes filles sont-elles si peu nombreuses à faire de la compétition ?